Publiée le par Jean-Paul AMIELH
C’est en voiture que je me rendis au brevet de Carvin ou l’on devait se retrouver pour le départ sur les 125 km à 6h30.
Frédéric A. fut le premier à me rejoindre il était 6h25 puis arrivèrent, Pierre-Gilles S, Fabrice L., Gauthier B., Laetitia O., Pascal L., Laurent D. et enfin Benoit B.
Ce n’est qu’à huit que l’on se mit en route car, Pascal pour des raisons familiales, ne pouvait faire que le 60 km qui partait dans une autre direction.
Après les traversées d’agglomérations et sous la direction de notre mobylette Laurent, nous arrivâmes en pleine campagne pour retrouver le calme et un peu de soleil.
A signaler que j’aurai aimé prendre la direction du groupe mais, le fléchage étant très défectueux et surtout avec une mauvaise couleur pour moi le daltonien, je ne pus m’y résoudre hihihihi !
Après une trentaine de kilomètres nous arrivâmes au premier contrôle endroit où l’on vit arriver Guillaume L. engagé seul sur le 175 km.
Dans cette première moitié du parcours nous n’eûmes pas vraiment de grosses difficultés mais par contre, comme l’on dit dans le monde des coureurs, « toujours en prise » avec de longs faux plats, qui commençaient à fatiguer les organismes.
Vers le 75ème kilomètre on arriva par de petites routes au second ravitaillement où l’on commença à se dévêtir il était environ 10H. C’est à cet endroit que les organisateurs nous annoncèrent qu’en remplacement du Mont St Eloi boqué pour cause de braderie, nous allions faire la voie blanche avec la montée de Lorette ce qui réjouissait Pierre-Gilles mais inquiétaient certains de mes compagnons.
Nous repartîmes donc pour la seconde partie de notre périple que l’on constata avec Frédéric bien différent des autres années, à tel point que je m’inquiétais de savoir si nous étions toujours sur la bonne distance. A cette interrogation, Fred avec son flegme habituel et surtout sons sens de l’observation me fit remarquer que devant nous on apercevait l’antenne de Bouvigny ce qui me rassura.
Au fur et à mesure que l’on avançait Laurent me fit remarquer que l’on s’écartait de Lorette ce qui ne nous empêchait pas quand même de gravir Frénicourt le Dolmen, plusieurs petites côtes et Bouvigny.
Vers le 95ème km nous arrivâmes au troisième contrôle sans avoir gravi Lorette à la grande déception de Pierre-Gilles qui le fit savoir en rigolant.
Je ne dirai pas que les trente derniers km se firent en toute facilité mais ce qui fut très appréciable fut que le groupe resta bien groupé et bien uni.
Il était à peine 12h30 lorsque nous fûmes de retour à la salle avec notre Laetitia toujours aussi vaillante et ravie de sa matinée.
Un grand merci à Laetitia et mes compagnons pour cette matinée qui, une fois de plus, permit d’échanger et ainsi apprendre à se connaître.
Alors que je rangeais mon vélo Pierre-Marie et son groupe me hélèrent en me précisant qu’ils avaient fait aussi le 125. Apparemment comme nous, ils eurent des difficultés avec le fléchage et d’après les photos ils eurent droit à une crevaison.
Merci à Aude pour ses photos.