Publiée le par Vincent POULLIER
⏮Retour à mes premières amours le cyclotourisme avec un 500km afin de valider mon inscription à la RAF 2500km de Juin. Plus communément appelé de nos jours, l’ultra. Je n’y vois qu’une seule différence avec le cyclotourisme pur, c’est qu’il y a un temps maxi imposé.
Parcours : Enghien les bains (95)-Wavrin-Enghien les bains.
Les chiffres 501km 4000m d+ 39 côtés répertoriées en moins de 40h
Départ 11h30 du samedi avec 240 km au programme, la météo est annoncée clémente. Un vent cependant ¾ défavorable tout au long du trajet avec une première côte, celle de Montmorency quasi dès le départ. La couleur est annoncée ! Elles s’enchaineront tout au long de l’après midi tout comme les champs de colza et d’éoliennes. Je ne fais pas de réelles pauses mais je n’hésite pas à m’arrêter pour prendre des photos.
Mes jambes sont lourdes car malheureusement à part le week-end, en semaine je ne roule quasiment pas. Je ne m’alarme pas et je préfère aller à mon rythme pour ne pas subir le lendemain. Je ferai quasi 50 km de nuit, un bon entrainement mais une toute autre façon de rouler notamment dans les côtes ou faux plats.
J’arrive chez moi vers 23h45, bien fatigué et courbaturé. Une bonne douche, un petit coup de pistolet de massage sur les cuisses et dans la nuque et je décide de préparer toutes mes affaires pour le lendemain matin et également de dormir 5h30 ou lieu des 4h30 prévu.
Réveil 6h30 et j’entends la pluie tomber. Positive attitude, je me dis cool, je vais pouvoir tester l’ensemble de mon matériel et son étanchéité. Je pars à 7h45 lors d’une courte accalmie et j’emprunte le trajet quasi en sens inverse jusqu’à Arras. Après j’avais volontairement, choisi un trajet plus à l’ouest et plus accidenté pour une distance de 260km
La pluie cesse, le soleil revient et la fatigue de la veille est partie. Je n’hausserai toutefois pas le rythme…je suis largement dans les temps malgré une crevaison vite colmaté par mon liquide tubeless.
Les kilomètres défilent et les côtés sont de plus en plus pentues (15%) pour laisser place par la suite à de jolis passages en fôret dans le département de l'Oise. En arrivant sur Paris, la nuit tombait rapidement et la pluie s'accentuait fortement. Les incivilités comme les voitures garées sur les pistes cyclables m’obligeait à changer mon parcours initial pour ne pas perdre trop de temps et de risquer une chute avec les nombreuses bordures à franchir ou mobilier urbain à éviter.
Au final, 500,95km 24h de selle, 36 heures écoulées sans être au taquet,me voilà rassuré…ravi également d’avoir découvert des voies vertes ou autres chemins. Merci RouteYou.com