Pour ce dimanche 15 avril 2018 c'est en direction de Provin que le groupe s’élança. Une fois de plus nous étions plus d'une trentaine et tous avec le sourire car la météo devait nous être pour une fois bien agréable pour la matinée.

Comme souvent à l'inscription on retrouva certains cyclos sur place venus directement comme Grégory, Gilbert, Jean-Pierre ainsi que leur petit groupe ce qui augmenta notre participation. Après notre inscription le choix du parcours fut un moment cornélien. Le 90 km ou le 60 km, personnellement j’annonçais que je partais pour le 60 km car le 90 risquait de me faire rentrer trop tard sur Lille. Une fois de plus on déplora tous qu'il n'y ait pas de distances intermédiaires car un écart de 30 km est bien trop important surtout en temps pour des cyclos de notre niveau, il nous faut pratiquement 1h30 de plus pour faire les 30 km et par conséquent cela nous fait rentrer bien trop tard.

On partit donc une petite dizaine pour ces 60 km et bien décidés à profiter des quelques rayons de soleil. A peine une dizaine de km parcourus que notre ami Jacques C. lança le cri d'arrêt «Crevaison». Il faut reconnaître qu'il est rare que Jacques rencontre ce genre de problème car il est très minutieux sur l'entretien de son vélo la preuve en est lorsque je le vis étaler dans l'herbe sa trousse de secours où tous les outils nécessaires à un rapide dépannage étaient parfaitement rangés, j'avoue que c'était bluffant et je m'empressai de le féliciter. Il était lui même un peu surpris de sa crevaison et soupçonnait un corps étranger car la crevaison fut rapide et nette. Le problème avec notre groupe c'est que la recherche du corps étranger dans le pneu devient de plus en plus difficile, l'âge avançant, notre vue s'affaiblit surtout celle de près. Enfin on fut tous unanimes pour dire que ses pneus étaient en très bon état mais on ne trouva pas de corps étranger. En quelques secondes Jacques remplaça sa chambre à air et ensuite nous fit une démonstration avec explication à l'appui de l'utilisation de sa cartouche de gonflage.

Réparation terminée, on remonta sur nos engins après avoir été doublés par le groupe de Gilbert et Papy Paul-André. Quelques kilomètres plus loin ce fut à notre tour de les dépasser et à chaque fois c'est un échange de bons mots et d'encouragements. Alors que nous approchions du ravitaillement on doubla le groupe de Pierre-Marie et de Laurent L. car, comme nous, ils avaient eu droit non pas à une crevaison mais à 2 crevaisons coup sur coup. Comme nous l'avions fait précédemment il ne fallut à peine un kilomètre pour que le groupe nous dépasse et ma foi à une belle allure. Rien ne sert de courir il faut bla bla bla ….. si bien que l'on les retrouva au ravitaillement situé quelques minutes après leurs crevaisons. Je crus un moment au ravitaillement que seul le cyclo club de Wavrin participait au brevet car je ne voyais que nos maillots. Ensuite ce fut le grand dilemme pour les costauds 90 ou 60 km, il y eut beaucoup d'hésitation mais la plupart optèrent pour le 90.

Pour mon groupe pas de changement, bifurcation vers le 60 km à l'intersection. Le circuit ne contenant aucune difficulté et sans trop se le dire avec Frédéric A., Pierre B. et Christian D. on décida de donner un peu de rythme à notre sortie et on commença à faire de la technique en se relayant en courts relais, d'une façon bien ordonnée ce qui eut pour effet de secouer le groupe et de faire souffrir quelques camarades. Alors que notre rotation fonctionnait parfaitement un intrus vint se faufiler dans le groupe et désorganisa totalement la cadence car, au lieu de rouler progressivement il donna un violent coup d'accélérateur et généra de suite un trou entre nous et cassa notre progression. Nous eûmes tous un léger sourire mais de toute façon il était temps de baisser la cadence pour reformer notre groupe et rentrer tranquillement à la salle.

Dans cette même salle on retrouva avec plaisir Ethel et Gauthier ainsi que le groupe de Pierre-Gilles et, alors qu'on s’apprêtait à rentrer sur Wavrin, on vit arriver Gilbert et son groupe et surtout papy Paul-André qui une fois de plus avait fait les 60 km et tout cela avec le sourire.