De retour du ski c’est avec plaisir que je retrouvai les copains cyclistes. Au programme 2 brevets avec Drocourt et Mons en Pevèle. Nous demandons aux présents de privilégier Drocourt car ce club  a souvent une bonne représentation à notre randonnée.

Notre souhait fut malheureusement pas exaucé ce qui ne nous permet pas d’envisager de jours heureux pour notre club car l’individualisme a pris place par rapport à l’esprit club que nous avions avant le COVID.

Très rapidement je me mis en route car notre ami Pierre Gilles avait démarré nous distançant de plus de 100 mètres. Heureusement avec l’aide du groupe des costauds formé de Geoffrey, Samuel, les Laurent, Jean-Philippe, Vincent, Philippe, Marc et Johan, je pus rattraper Pierre Gilles. Arrivés au feu d’Allennes on laissa filer le groupe des costauds pour prendre la direction de Carvin, Courrières, Hénin et Drocourt. Très rapidement je compris que ce serait pour moi une journée délicate car le vent nous était complètement défavorable. Heureusement je pouvais m’abriter derrière Pierre Gilles car ce dernier a certes maigri, mais n’a pas rapetissé. Pour quand même avoir bonne conscience je prenais quelques relais mais je doute fort que mon ami soit aussi bien protégé, avec ma petite taille vous imaginez facilement la scène.

Normalement sans GPS et simplement avec les panneaux indicateurs nous devions être capables de trouver notre route et bien ce fut beaucoup plus difficile qu’on l’eut imaginé. Cette situation énerva à juste titre mon compagnon et même lorsqu’on demandait aux personnes, ces dernières ne savaient pas nous renseigner, comme le disait Pierre Gilles «  nous sommes dans le Pas de Calais »😆.

Bref, alors que nous cherchions notre route on entendit un groupe s’approcher de nous et à ma grande surprise je constatai que c’était le groupe des costauds qui avait essuyé une crevaison de Vincent. On arriva donc ensemble au départ de la randonnée.

Le groupe des costauds prit l’option du 67 km alors qu’avec Pierre Gilles nous nous contentâmes du 46 km. Dès le début du  brevet on se retrouva face au vent et en plus avec de longs faux plats. Je compris très rapidement qu’il fallait que je gère intelligemment mon effort si je voulais rentrer dans des délais raisonnables. On roula dans une région très agréable, avec des routes tranquilles et au pied des monts d’Artois.

A Sailly en Ostrevent on arriva au ravitaillement où il y avait pratiquement personne. Alors qu’un de nos sponsors (Avime de Jean-Philippe) fabrique des ventilateurs je demandai aux bénévoles à quel moment ils avaient décidé d’arrêter leur ventilateur ce qui les fit bien rigoler. Ils nous expliquèrent que c’était fini on allait avoir vent de dos. On reprit notre route et surprise en tournant à gauche on eut droit à un long faux plat avec vent de face, merci pour la bonne information.

Heureusement ce qui devait arriver arriva et sur les 20 derniers kilomètres du brevet on profita du vent de dos et là je me réconciliais avec la pratique du vélo.

Vers 11H15 nous étions de retour à la salle pour déguster notre sandwich et surtout pour constater que le groupe des costauds arriva pratiquement en même temps que nous. Ils sont vraiment costauds.😅

Avec Pierre Gilles on se remit rapidement sur le chemin du retour et avec encore une ou deux hésitations dues à un manque de signalisation qui eurent le don d’énerver mon compagnon, à juste titre, nous profitâmes au maximum du vent de dos.

Mon compagnon me quitta à hauteur d’Annoeullin et je terminai donc seul ma première sortie vélo à 13h à Lille avec 118 km et plus de 500 mètres de dénivelé, honnêtement croyez-moi le ski est moins fatiguant.😀

Inutile de vous préciser que l’après-midi je n’ai pas quitté mon fauteuil en regardant l’arrivée de Paris- Nice, lieu que je connais parfaitement pour y passer mes séjours d’été.

Je tiens à remercier plus particulièrement Pierre Gilles mon compagnon qui m’abrita bien souvent et eut parfois la patience de m’attendre à la fin des dernières côtes.