Finalement nous n’étions que deux au rendez-vous de Flines Lez Raches pour ce premier brevet de l'année 2018 : Sébastien et moi-même. Comme annoncé sur le calendrier je confirmai à Sébastien que je me contenterai du 35 km alors que lui était toujours partant pour faire le 50 km. Après l'inscription club et le petit café je me mis à la recherche des parcours afin de combiner avec Sébastien d’éventuels passages où nous pourrions s'attendre ou du moins rouler ensemble. Surprise il n'y avait aucune indication de parcours, seules les flèches étaient indiquées et nous étions condamnés à partir à l'aventure ce qui est vraiment dommageable.

Il était donc à peine 8h30 lorsque l'on enfourcha nos machines et surtout après avoir pris quelques photos car, notre habillement d'hiver (Kway et gros gants) ne permet guère d'en faire en roulant. Le temps de bien se positionner et de trouver le bon braquet qu'au bout de 300 m la première séparation entre le 50 et le 35 arrivait.

Désolé de quitter mon compagnon si rapidement je lui promettais qu'il risquait fort avec un peu de chance de me rattraper. Moi qui souvent en VTT joue le serre-file et donc ne fais pas attention aux flèches, me retrouvant seul, j'étais donc dans l'obligation d'être bien vigilant. La température était relativement fraîche, 1 degré au thermomètre de la voiture, pas de vent et une aube se levant petit à petit inaugurant la venue d'un timide soleil. Bref, de superbes conditions pour faire du VTT car de ce fait les chemins étaient encore légèrement gelés et donc très praticables. Je pris donc un réel plaisir à rouler à mon rythme et à dérouler les kilomètres à travers la campagne d'autant qu'aucune vraie difficulté se présentait sous mes roues.

Après une bonne douzaine de kilomètres et surtout une longue ligne droite le long du canal on aborda enfin un terril. Je grimpai à ma vitesse lorsqu'au sommet je retrouvai un groupe de Vététistes qui cherchait son chemin. Heureusement un dégourdi aperçu une rubalise indiquant le chemin et tout le groupe s'engouffra à sa suite. De temps en temps on apercevait bien une flèche ou une rubalise mais je faisais totalement confiance à mes prédécesseurs. Ensuite ce fut la descente où je me retrouvai seul car le groupe à un moment donné s'étant trompé était resté au sommet, je leur fis signe et c'est ainsi que je sortis tout fier du terril en tête et en montrant le chemin. En VTT rien ne sert de foncer il faut avant tout chercher les bonnes indications.?

Après ce petit intermède on reprit des chemins à travers champs et c'est au bout d'un de ces chemins que mon compagnon Sébastien me rattrapa. Ce dernier m'expliqua qu'après m'avoir quitté il avait du faire demi-tour car il ne trouvait plus de flèches en fait, à sa décharge, il fallait comprendre qu'une fois c'était au sol, une autre fois un petit panneau sans nom ou encore de la rubalise. C'est bien ce que je vous disais pour faire du VTT il faut être très attentif et très malin.?

Sébastien décida de rouler avec moi au moins jusqu'au ravitaillement et donc j'appuyai un peu plus sur mes pédales de façon à ne pas trop le pénaliser. Sébastien m'expliqua un peu l'historique du coin car il en est originaire et me précisa même l'endroit du ravitaillement car on avait largement dépassé les 20 km. Au ravitaillement on reprit des forces et, initiative surprenante de l'organisation, il y avait une affiche indiquant le nombre de kms restant à faire suivant le choix des parcours. Pour Sébastien il restait un vingtaine de kilomètres à faire sur le 50 et pour moi 11 km sur le 35. Je proposai à Sébastien de repartir avant moi et lui promettai de l'attendre à la salle. La fin du parcours fut faite sans encombre toujours à travers champs avec des chemins un peu plus boueux qu'au départ.

Il était 10h50 lorsque j'arrivai à ma voiture avec le VTT lavé. Le temps de me changer et mon compagnon était de retour. Avec plus de 50 km au compteur. A côté de ma voiture j'entendis un petit bruit de compresseur qui m'intrigua, c'était un Vététiste équipé d'un petit tuyau relié au compresseur qui lavait son VTT. Je trouvai la solution très ingénieuse et il me dit qu'il avait payé 22,90 euros la solution chez les chinois par internet. Pas sots les Vététistes !!!

A la salle je retrouvai Sébastien et fus surpris de ne pas voir le nom du club dans le palmarès des cyclos. Après avoir pris notre collation et bu notre soupe on vit arriver Daniel V. et Serge N. qui nous expliquèrent que Jean-Luc était avec son groupe derrière. J'attendis un peu mais je ne vis jamais arriver le groupe de Jean-Luc.

Un grand merci à mon compagnon Sébastien, qui m'a attendu et surtout qui m'a permis de passer une agréable matinée.